Perdre un être cher est toujours une épreuve difficile à surmonter. Du jour au lendemain, cet ami ou parent qu’on aimait tant n’est plu et l’on doit l’accepter et apprendre à vivre avec. Mais le plus compliqué reste l’épreuve des funérailles au Sénégal. Il est souvent nécessaire d’organiser une cérémonie en l’honneur du disparu. Et le rituel est accompagné de dépenses exorbitantes selon le statut social, l’ethnie, ou la communauté religieuse à laquelle appartient la personne. Des dépenses qu’une bonne assurance peut couvrir.
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Sommaire
Les funérailles au Sénégal et les différences communautaires
Au Sénégal après la mort d’une personne, toute une cérémonie (voire plusieurs) est préparée pour rendre un dernier hommage au disparu. Il faut, non seulement, savoir comment organiser des funérailles, mais aussi être prêts à supporter les dépenses qui surviennent après le décès. A ce niveau, tous les Sénégalais ne sont pas logés à la même enseigne. Ainsi chaque ethnie a ses rituels et ses habitudes pour accompagner le mort dans sa dernière demeure. Et il faut aussi tenir compte de son groupe religieux.
Funérailles musulmanes au Sénégal
Chez les musulmans, après le décès, il faut un certificat de décès pour autoriser la famille à récupérer le corps. Quand le défunt passe la nuit à la morgue, on remet cinq mille FCFA au conservateur de la morgue, cinq mille FCFA au fossoyeur, cinq mille FCFA pour que le mort puisse passer la nuit. Avant l’enterrement, on demande à tout un chacun de soutenir la famille. Y’en a qui donne cinq mille, dix mille. C’est cet argent qui va permettre à la famille de payer les charges supplémentaires. Si l’individu est décédé à l’hôpital, ce dernier peut donner une voiture à la famille.
Chez les catholiques
Dans la communauté chrétienne, le mort à droit à tout un ensemble de prière pour l’accompagner dans sa dernière demeure. Et pour ce faire il faut une messe de veillée funèbre, ainsi qu’une messe d’enterrement. Celle de la veillée funèbre peut se faire par la famille du défunt. Si ce dernier a les moyens, elle peut demander au prêtre de le faire. Pour ce qui est de la messe avant ou le jour de l’enterrement, c’est le secrétariat, presbytère de l’église qui fixe un prix qui peut aller de trois mille jusqu’à cinq mille. La somme demandé pour ce service dépend de l’église. En ce qui concerne le denier de culte, si le mort n’est pas en règle, c’est à la famille de payer et le prix dépend aussi de l’église. Les messes pour les actions de grâce sont à trois mille.
Pour le nettoyage, les membres de la famille peuvent se porter volontaire, à défaut, ils confient cette tâche à une tiers personne à qui on peut remettre quinze mille FCFA ou plus. Pour ce qui est du cercueil, tout dépend de la taille, les prix varient entre soixante-quinze mille, cent mille voire plus. Pour la tombe, c’est le cimetière qui fixe un prix. Pour le transport du corbillard, c’est souvent la mairie qui met la voiture au service de la famille du défunt.
Différences au sein de plusieurs ethnies
Dans la culture « Manjack », les ancêtres occupent une place prépondérante. Ce sont des êtres auxquels on se réfère et qu’on honore au moyen de rites appropriés. Et chaque village d’origine du défunt à sa manière d’organiser les cérémonies funéraires pour ainsi permettre à ce dernier de rejoindre l’au-delà. Les rituels funéraires Manjack tournent autour de plusieurs grandes séries de rites. Pendant ce temps, les parents qui habitent dans les villages alentour ou dans les villes viennent assister à la cérémonie. Ces retrouvailles ne sont pas sans frais car la famille du défunt doit cuisiner pour les invités, et à acheter de l’alcool. Cette entreprise inclut de nombreuses dépenses.
Des cotisations sont souvent prévues pour faire participer les membres proches de la famille. Elles varient entre 1000 FCFA et peuvent aller jusqu’à 10.000 FCFA. Si c’est un catholique mais encré dans la culture, de l’alcools, des pagnes tissés, des bœufs, et un cercueil sont prévus. Plus celui-ci est grand et beau, plus il est symbole de richesse du défunt. Les pagnes sont mis à l’intérieur du cercueil. C’est pour cela qu’il doit être grand. Si la personne décédée est vieux toute sa famille, ses enfants, ses gendres doivent aussi participer à la cérémonie. Ces derniers sont quelques fois chargés de l’achat de bœufs, tout comme les enfants. Le coût du bœuf peut être estimé à 250 000 FCFA, 300 000 FCFA ou plus. Si la personne est morte à Dakar, toutes les dépenses que la famille a eu à faire, vaudront le double voire le triple au village. Les dépenses peuvent aller jusqu’à un ou 2 millions de FCFA et plus.
Chez les sérères, l’organisation financière des funérailles reposent sur un certain nombre de règles. En effet, les membres de la famille doivent contribuer à la cérémonie en fonction du son rôle de chacun. S’il s’agit des parents du défunt, il appartient à chacun en fonction de ses liens avec le mort d’apporter une participation symbolique. Mais on voit de plus en plus les enfants des disparus prendre en charge l’organisation des funérailles. Si la personne décédée est âgée, chaque gendre doit emmener un bœuf ainsi que ses enfants. Ils arrivent que les funérailles soient reportées pendant un an après l’enterrement pour mieux subvenir aux dépenses.
Quand la personne décédée est musulmane, qu’importe l’ethnie à laquelle il appartient, le défunt est enterré quelques heures après son décès. Pour ce qui est de la dépense, tout dépend du statut social et du porte-monnaie de la famille. Certaines familles décident de faire toutes les cérémonies à savoir le troisième, le 7ème jour le même jour et attendre le quarantième jour pour accueillir plus de monde. Les dépenses lors des cérémonies dépendant des moyens que détiennent la famille. Dans ce cas, ils peuvent aller jusqu’à 2 millions le jour J et le jour suivant l’enterrement parce qu’il peut avoir des imprévus. Les membres de la famille peuvent ne pas faire participer les gendres.
En outre la charge funéraire chez les chrétiens est aussi élevée que chez leurs frères musulmans. En ce sens où le cercueil et les habits que portera le défunt feront partie de la dépense. Pendant les jours qui précèdent l’inhumation, des plats sont cuisinés tous les jours pour les invités.
A la différence des sérères, chez les diolas, chaque membre de la famille cotise pour participer à la cérémonie du quarantième jour pour acheter des bœufs. Si la famille du défunt est pauvre, au lieu de tuer un bœuf, des kilos de viande sont achetés. La famille se réunit une semaine avant ou quatre jours avant pour demander à chacun de faire une participation. Les hommes mariés cotisent 1 000 FCFA les célibataires ne cotisent pas. Les vieux cotisent 500 FCFA ou 1 000 FCFA. La famille peut aussi décider de fixer un prix à chacun de ses membres. Ils varient entre 5 000 FCFA et 10 000 FCFA.
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Pour préparer une cérémonie de funérailles, il faut s’assurer
D’une part, il faut s’assurer au sens de veiller à ce que tout ce dont on a besoin soit à notre disposition, et qu’on a fait tout ce qu’on devait faire. Ici, la première chose à faire est ce que vous êtes en train de faire, c’est-à-dire vous informer sur les funérailles au Sénégal, et sur comment les organiser, notamment en ce qui concerne la préparation de la cérémonie. Dans les paragraphes précédents, vous avez appris que selon le groupe social, ethnique et religieux, la cérémonie peut être simple ou pas, et relativement coûteuse. Vous pouvez même être amenés à en organiser plusieurs.
Il faut prévoir le budget de l’événement en tenant compte de lui-même mais aussi des dépenses qui surviennent avant, dès le moment de la mort. Attention à identifier les éventuels coûts cachés qu’on a souvent tendance à négliger comme les unités téléphoniques, le transport pour les déplacements individuels, etc.
D’autre part, il faut s’assurer au sens de prendre une ou plusieurs garanties d’assurance vie. Les compagnies de ce secteur proposent des couvertures qui permettent d’anticiper les conséquences (surtout) financières de plusieurs étapes de l’existence, décès inclus. Le Sénégalais averti, qui pense aux effets que sa mort ou celle d’un autre pourrait avoir peut ainsi, en contrepartie d’une prime abordable, garantir un capital qui sera remis à un ou plusieurs bénéficiaires désignés. La somme peut servir à couvrir toutes les dépenses liées aux funérailles, mais aussi à assurer le bien-être des proches dans le cas où la personne décédée était pourvoyeuse de ressources.
Sen Assurance Vie propose une garantie d’assurance frais funéraires dans son produit « Prévoyance Assurances ».
La garantie d’assurance frais funéraires de Sen Assurance Vie
La police d’assurance prévoyance individuelle est un contrat par lequel l’assureur s’engage à verser un capital en cas de décès de l’assuré avant le terme du contrat.
Ce contrat propose en option des garanties complémentaires :
- Décès accidentel (doublement du capital)
- Invalidité
- Infirmité
- Frais de traitement suite à un accident
- Frais funéraires.
La garantie frais funéraires prévoit le versement d’un capital pour les obsèques. Il est versé à titre d’accompagnement.